jeudi 2 juillet 2015

NSIA GROUP AT THE TURNING POINT


LAfrique depuis plus dune décennie marque une attention particulière de la part des business analysts en ce que son marché fait partie des dernières niches qui sont capables de réaliser une croissance et une profitabilité plus grande à léchelle globale. Ce point de vue est corroboré par lémergence déconomie telle le Nigéria, le Kenya, le Rwanda,, la présence de plus en plus marquée dacteurs majeurs du business sur le continent.
Cependant des défis restent majeurs pour la transformation de cette croissance dans le relèvement du niveau de vie des populations en Afrique. Face à cette exigence, le secteur financier, lato sensu, apporte une réponse qui est perceptible dans lindice de développement humain ; linclusion financière.
Les acteurs de lindustrie financière en Afrique ont opéré des transformations profondes des business models et des approches de marché afin de répondre avec efficacité aux besoins de couverture des populations. Parler dinclusion financière en Afrique cest parler du mass market, là où justement le profit saligne à la taille du portefeuille clients avec une plus grande maîtrise des coûts.
Plusieurs groupes opérant sur le continent ont fait cette approche et réussi à intégrer les technologies comme véritable « game changers » en vue datteindre les populations à un niveau micro et optimiser le profit.
Face à ces mutations et défis, la zone CIMA reste encore un espace qui na pas véritablement connu ces changements mais reste tout de même dans le viseur de certains grands groupes.
Aux abords de cette zone CIMA on peut déjà noter la présence non moins remarquable des titans du marché. Au ghana Prudential, Sanlam et Old Mutual opèrent déjà depuis plus dun an. Au Nigéria, Les deux géants Sud-Africains y sont avec des positions clairement affichées dans les capitaux de FBN life (Sanlam) et Old Mutual avec son partenariat stratégique dans Ecobank. Le groupe français AXA marque un regain stratégique pour lAfrique avec sa prise de participation chez AFRIACA-RE et Mansard Insurance au Nigéria. A la puissance des anglophones, il faut déjà compter avec la présence effective des compagnies du royaume chérifien qui jouissent abondamment dun lobbying de leur état. Ces entreprises dont les business model et lexpertise sont suffisamment rodés ont et vont très certainement pénétrer nos marchés avec capitaux et savoir-faire énormes. Même sil nest pas physiquement présent, un groupe tel Old Mutual (leader africain des services financiers, premier en assurance sur le continent) existe via son actionnariat sous-jacent à Ecobank dans lespace CIMA. Il se positionne ainsi comme potentiel concurrent des groupes de référence de la zone.
NSIA, groupe de référence de la zone CIMA, dont les capitaux majoritaires sont issus de cet espace, sera confronté à une bataille qui se déroulera sur son territoire de prédilection et dont les armes et stratégies concurrentes sont connues ailleurs. Dans cette bataille si le groupe dispose dun atout capable de faire la différence et créer de la  valeur cest bien le « cultural fact ». A armes égales NSIA dispose donc dun avantage comparatif quil doit être capable de transformer en valeur.
Pour en arriver, il lui faut comprendre et maîtriser les armes dont dispose la concurrence présente et à venir dune part. Dautre part créer de la valeur.
Si lobjectif doit être la rentabilité durable, inclusive et résiliente, marquée par une présente innovante ; il importe de mener cet exercice, pour définir les axes et stratégies à déployer sur un marché où nous savons que de nouveaux « game changers » verront le jour ;
Quel sera alors la démarche concrète du Groupe ?

jeudi 4 décembre 2014

Sur les traces du Forum des Jeunes de Bingerville

Bingerville, ex capitale coloniale de la Côte d’Ivoire après Grand-Bassam, se situe à moins d’une quinzaine de kilomètres d’Abidjan l’actuelle capitale.

A partir de 2004 nous avons présidé une initiative engagée pour le développement de la jeunesse par l’éducation et l’emploi (auto emploi également). Une équipe de jeunes, totalement dévouée à cette cause, a permis la réalisation d’un Forum de Jeunes dont nous vous livrons les grandes lignes.
Mais avant nous voudrons rendre hommage à cette jeunesse, assoiffée de développement dont les représentants furent :
YAPI Marius, Ouattara Thérèse Yéoué, Feu Moro Didier, Koffi Félicien, NDOUMI Pascal, YAMBA Adama, KOUAME Daniel, KOUASSI Apollinaire et tous ces braves jeunes que nous n’avons pu citer ici mais pour lesquels nous gardons toujours allumée la flamme du travail pour le développement.

REMERCIEMENTS

Le bureau exécutif du Forum des Jeunes de Bingerville tient avant tout propos, à adresser ses remerciements  à toutes les personnes qui ont données vie au Forum.

En premier, nos pensées se penchent de façon pieuse sur la mémoire de feu KONAN KOUAME ex sous-préfet qui en 2004, confia aux autorités politiques la charge d’organiser les jeunes pour l’analyse et la recherche de solutions face à leurs problèmes. Premier représentant de l’Etat, il n’a jamais ménagé sa personne pour contribuer dans le cadre de ses prérogatives à la mise en place du forum.

En second lieu, Mme AMON AGO Marthe député de Bingerville. Son engagement ne saurait suffisamment être remercié  à travers ces quelques lignes. Simplement, nous retenons que sa vision et sa foi en une jeunesse debout, digne, responsable, formée se sont exprimées tout au long de la marche pour la construction du forum. Dire qu’elle a été le pilier de la vie du forum ne serait certainement point exagérer. Puisse les actions de cette nature, germer de partout dans notre pays comme la petite graine qui produit du fruit et du fruit de qualité qui demeure. 

Nos remerciements au  Ministre de la fonction publique et de l’emploi, M OULAYE Hubert, qui en plus de son parrainage pour la restitution de nos travaux, nous accompagne dans la mise en place de solutions aux problèmes des jeunes de la cité de Bingerville.
Nos remerciements aux structures de la Plateforme de Service (AGEFOP, AGEPE, FDFP, FNS) pour leur présence à nos côtés et leur soutien constant dans nos recherches de solutions.

Nos remerciements au maire de la commune de Bingerville, M DJOMAN Beugré, pour sa présence à nos côtés lors de la restitution de nos travaux le 1er mars 2008.

Aussi, voudrions-nous remercier les chefs et les communautés rurales qui nous ont réservés un accueil digne tout au long de nos déplacements dans le cadre du forum.

Aux différentes associations de jeunes ainsi qu’à tous les jeunes de Bingerville, nous disons également merci pour tout ce que nous avons entrepris ensemble et pour leur disposition à poursuivre avec nous la promotion d’une jeunesse debout.

A toute la population de Bingerville qui nous a porté en prières, pensées bienveillantes,
bénédictions et appuis de toute autre nature, nos remerciements infinis.


PRESENTATION DU FORUM

I.1-Origine

En 2004, l’atmosphère de violence qui régnait entre les jeunes des différents quartiers et villages a amené les Autorités Administratives, notamment le Sous-préfet, à interpeller les Autorités  politiques de Bingerville afin que ces dernières puissent trouver des solutions aux problèmes des jeunes. La source principale de toutes ces violences  étant le chômage.
D'où le cadre apolitique  du FORUM DES JEUNES qui a rassemblé lors de ses premières rencontres (en 2004) plus d’une centaine de jeunes venus de divers horizons de la sous-préfecture.

Cette initiative avait pour objectif  d’amener les jeunes à abandonner la violence comme forme d’expression de leurs opinions en les incitant à participer au développement de Bingerville et partant de la Côte d’Ivoire. Il s’est agi de façon spécifique de :
·         rassembler les jeunes afin de favoriser l’attente et la convivialité au sein de la jeunesse;
·         répertorier les préoccupations des jeunes;
·        aider les jeunes à se prendre en charge à travers leur formation et/ou leur insertion dans le tissu socio-économique.

I.2-Vision

La vision essentielle du Forum des Jeunes de Bingerville est d’œuvrer à la promotion de la jeunesse de Bingerville à travers une culture citoyenne, sa sensibilisation, sa formation et son insertion professionnelle.
Apolitique et non laïque, le Forum des Jeunes de Bingerville se veut être le creuset d’échanges et de promotion de toute la jeunesse de Bingerville, dépassant toutes sensibilités politiques pour relever ensemble les défis du développement durable.

II-PROJETS RÉALISES

II.1-Conception d’une base de données de la jeunesse de Bingerville

Approche du terrain
Des tournées (voir annexes A & B) ont été réalisées dans les quartiers et villages afin d’échanger avec les jeunes (Les pré forums).Ces échanges ont consisté à :
  • présenter aux jeunes l’opportunité que représente le cadre du FORUM DES JEUNES pour faire connaître leurs préoccupations;
  • recenser les préoccupations des jeunes, notamment en termes de FORMATION et d’INSERTION dans le tissu socio-économique.

A cet effet des fiches de recensement ont été distribuées aux jeunes des quartiers et villages qui ont bien voulu accueillir l’équipe commise à cette tâche.
Au cours des Pré Forums il a également été demandé aux jeunes de mentionner leurs projets relatifs à leur cadre de vie et à leur environnement notamment :
  • Les problèmes de salubrité;
  • Le profilage et /ou éclairage des voies;
  • moyens d’accès (déplacement) aux différentes localités. 


Modèle de Fiche de recensement présentant les types d’informations  recueillies

NOM & PRÉNOMS / CONTACTS
FORMATION ACQUISE / NIVEAU ÉTUDES / ETUDES EN COURS
DATE DE NAISSANCE
SEXE
SITUATION MATRIMONIALE
PROFESSION
PROJET ENVISAGE
HANDICAP

Résultats

La méthodologie appliquée a conduit à la réalisation d’une base de données des jeunes de Bingerville  avec comme informations capitales :
-le domaine de compétence des jeunes en termes de formation  acquise;
-les besoins en termes de formation souhaitées et de réalisation de projets.
·         Les hommes ont été les plus nombreux à se faire recenser.









·      Le fort taux d’échec aux examens scolaires généraux (CEPE, BEPC, BAC) a contribué à l’éjection du système de la plupart des jeunes.

  • Projets envisagés par secteur d'activités



7 77 % des jeunes demandeurs d’emploi sont célibataires et sans enfant ; avec un âge moyen
c compris entre 25 et 30 ans. Plusieurs d’entre eux sont dans l’attente d’un premier emploi afin
dde disposer de revenu suffisant pour fonder une famille. Ils demeurent des «enfants-adultes 
eencore à la charge de leurs parents.

                            II.2-Autres activités réalisées
     
ACTIVITES
OBJECTIFS VISES
OBJECTIFS REALISES
Rencontre avec le DG de l’emploi du Ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi sur la demande du Ministre.
Soumettre au Ministre (Parrain de la cérémonie de restitution des travaux du Forum) ce que nous attendons de lui : à cours terme aider le Forum à acquérir un bureau équipé pour faciliter ces  travaux ; à moyen terme  aider à l’insertion de la jeunesse de Bingerville à travers les projets nationaux.
En cours
Session d’information et assistance à l’endroit de toute la jeunesse de Bingerville (commune et Sous-préfecture) dans le cadre de la Foire à l’Information et à l’Orientation pour l’Insertion Jeunes (FIOJ) ; organisée par Leader’s Team Associated
Voire le maximum de projets en provenance de Bingerville être retenu par le comité d’organisation de la Foire 
10 projets de jeunes venant de Bingerville retenus sur les 225 projets acceptés (environ près de 12000projets déposés).Nous pouvons citer : Fabrique et distribution d’aliments de bétail, Fabrique et distribution de savon liquide, Vente d’œufs, Vente d’attieké+poisson (garbadrome).
Session d’information à l’ endroit de toute la jeunesse de Bingerville (commune et Sous-préfecture) dans le cadre de la 2ème vague de recrutement d’apprenants du chantier école sur les métiers du bâtiment (Projet  GEIK-BTP).
Informer les jeunes intéressés par les métiers du bâtiment de l’existence du projet et du recrutement en cours.
102 jeunes intéressés, répertoriés et orientés vers la cellule locale de la Plate Forme de Service jeunes( PFS) de Bingerville responsable du recrutement.
Participation aux journées de l’orientation pour une formation professionnelle à l’entreprenariat ; organisée par l’Institut 2IAE sise à la Riviera palmeraie
S’informer des opportunités dont dispose la structure pour la formation des jeunes.
60 prises en charges de 50 à 100% mise à la disposition des jeunes.
Participation à la phase d’étude du projet sur le renforcement des capacités des jeunes pêcheurs de 3 villages de la S/P de Bingerville (Marchoux, Akouyaté  et Elokato) ; en partenariat avec l’ONG ALOB et l’ANADER.
Aider les populations à mieux s’organiser et éventuellement les soutenir en termes d’acquisition de matériels de pêche.
Diagnostique participatif de  la pêche dans ces 3 localités et mise en évidence des faiblesses dont souffre  l’activité.
Participation aux réunions  préparatoires, et  au lancement  de la 1ère édition du  Salon Ivoirien des Métiers d’Abidjan (SIMA 2008) ; organisée par le Ministère de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle.
S’informer des opportunités dont dispose le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle   pour la formation des jeunes.
Répertoire de toutes les opportunités  surtout en terme de formations  diplômantes et qualifiantes que présente le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ; en plus d’une meilleure connaissance du dispositif de formation du METFP.
Installation (sur fond propre) de sites pour jeunes cireurs le long des grandes : artères de Bingerville : Projet’’ MAGBOUA’’
10 (dix) sites prévus.
02 (deux) sites disponibles.
Installation d’Ecoles Fermières Agricoles (EFA) dans deux villages de Bingerville (Akouyaté et Elokato) ; en partenariat avec la PEFACI (Plate-forme des Ecoles Fermières  Agricoles de Côte d’Ivoire).
Former sur place les jeunes du monde rural aux techniques agricoles et éventuellement les aider à s’installer.
Installation effective des deux écoles ; puis désintéressement des jeunes qui n’arrivent pas à s’accorder aux heures des cours.

III-PROJETS EN VUS


                               III.1-Projets en cours

PROJETS
OBJECTIFS VISES
P1
Mise en œuvre des cours d’alphabétisation : Projet ‘’LEKOLSSO’’
Permettre aux jeunes ayant signifié le besoin lors des pré-forums d’apprendre à lire et à écrire de pouvoir y arriver.
P2
Mise en œuvre d’une émission radio d’échanges et d’information à l’endroit des jeunes ; en partenariat avec la radio locale (Radio ALOHBE)
Former la jeunesse par l’information et la sensibilisation sur les sujets pouvant concourir à son l’épanouissement des jeunes et de la société.
P3

Tournées d’information et de sensibilisation dans les quartiers et villages de Bingerville
Maintenir le contact  avec la jeunesse afin d’apprécier leur niveau d’information, de prendre en compte leurs préoccupations dans la réalisation des activités et de mettre à jour la base de données des jeunes.
P4
Conseiller et assister les chauffeurs de minicars (bgakas) de Bingerville pour les questions d’assurance de leur véhicule et de leur personne.
Effectuer  une intermédiation entre professionnels des assurances et  transporteurs à Bingerville pour des couvertures d’assurance auto et sur la vie.
Mobiliser des ressources pour le fonctionnement du forum des jeunes de Bingerville.


                                III.2-Projets à moyen et court terme

PROJETS
OBJECTIFS VISES
P5
Mise à jour de la base de données

P6
Construction d’une bibliothèque municipale dotée d’outils informatiques.
Mettre à la disposition de la population en générale  et des jeunes en particulier, les moyens de s’instruire et de communiquer en adéquation avec les innovations technologiques. 
P7
Journées de  sensibilisation et d’information sur l’environnement (insalubrité, etc.) et certains fléaux actuels (drogue, MST-VIH/SIDA, etc.).
Avoir une jeunesse éco- citoyenne et avertie des dangers qui guettent notre société.
P8
Renforcer les capacités des populations en générale et celle du monde rural en particulier dans certains domaines d’activités notamment la pêche et la production d’attiéké (essentielles à Bingerville) ;en leur apportant du matériel respectivement des chambres froides, fours améliorés pour la conservation des produits de pêche et des broyeuses et presseuses de manioc pour la production d’attiéké.





Réduire la pauvreté en milieu rural.
P9
Signer des accords de partenariat avec des entreprises publiques ou privées de Bingerville pour mettre à la disposition des stages à l’endroit des jeunes diplômés.
Donner la chance aux jeunes d’acquérir sur place de l’expérience professionnelle en vue de faciliter leur insertion dans le monde de l’emploi.


Sur la carte ci-dessous, sont marquées en bleu les localités visitées par le Forum des jeunes de Bingerville


Annexe A


Annexe B

mercredi 3 décembre 2014

BIG QUESTION.....WILL MONEY SOLVE AFRICA'S DEVELOPMENT PROBLEMS ?

Will Money Solve Africa's Development Problems?


Discussions on this topic have been released in a booklet (http://www.templeton.org/africa/) by the John Templeton Foundation, which serves as a philanthropic catalyst for research on what scientists and philosophers call the Big Questions. Dr Donald Kaberuka, President of the African Development Bank Group (AfDB), one of the contributors on this “Big Questions”, presented a large picture of Africa’s issues we want to share and discuss.
For the AfDB’s President the answer is

:”Not as long as there are issues such as prolonged violent conflict, bad governance, excessive external interference, and lack of an autonomous policy space. Alone, money cannot solve Africa’s development problems. Proof, if any was needed, is the fact that many of Africa’s natural resource-rich countries score very low on human development indicators.
Africa’s development challenges are multifaceted. Colonial history still looms large. Money cannot undo that history. Five decades after independence we are still grappling with building the nation-state. On the one hand, whole nations were split up by artificial boundaries to form separate independent countries, while on the other hand, several nation-states were lumped together within these same artificially delineated borders. To this already complex picture was added the impact of Cold War rivalries among major powers, which extended to the African theatre.
No amount of money can build the damaged trust between a government and its citizens. Decades of defective political and economic governance, and the failure by early post-independence governments to deliver on the promises of independence spun disillusionment and led to unfulfilled expectations paving the way to undemocratic dictatorial rule, the demise of the rule of law, ethnic strife, and economic and social chaos. In extreme cases these conditions led to a string of very weak or failed states.
This said, we must realize money is still needed and Africa will, for a while, require external support by way of concessional finance, given its limited domestic savings. Remember, 40% of Africans live
in landlocked states, often as far away as 2 2,000 kilometers from a maritime port. Building infrastructure that links countries and expanding market size and diversity requires significant resources; so do fighting HIV/AIDS and educating Africa’s children.
The good news is that a new generation of African leaders is determined to make a difference. In the
last two years, Africa has made substantial progress on the economic and governance fronts. We are
encouraged by the sustained strong macroeconomic and structural reforms on one hand, and improved governance on the other. These will go a long way toward reducing the risks and costs of doing business-prerequisites for stimulating both domestic and foreign investment, the only means to create wealth.
Lastly, Africa must be given a chance to meaningfully integrate into the global trading environment in order to sustain growth performance. It will not happen if international commitments such as those made at the Gleneagles G 8 Summit are not met. The Doha Trade Round negotiations need to succeed. These negotiations have been called a Development Round because they frontload the interests of developing countries such as those in Africa. At the end of the day, we are all God’s children and he gave us one world in which we are interdependent.”

Dr Kaberuka’s position underscored three pillars that (probably) annihilate money effect on Africa’s development.
He first identified long term African conflicts coming from diverse grounds. The governance and building nation-state failures is the second aspect and he finally pointed out colonialism and its aftermaths as the third.
This diagnosis browses the main issues of “money as a solution in Africa’s development”, considering the current standards.
When finished reading the picture described by Dr Kaberuka, one question comes with two sides.

From one side, what do Africans call development and the other one is how Africans choose to achieve if prior they have decided to get it.

This question is the main prerequisite to build a sustainable development. Indeed, the answer will allow setting the entire paradigm of the evolution of the continent. It involves the weight of history, the international context of nations and people and also a (re)definition of African point of view, not only for development but most largely about their own life.
To my opinion, that is the “Big questions” of Africa’s development problems.

The definition we could give to development is the translation in modern ways of values and human needs fulfillment.

Infrastructures, technology, healthcare system, education … all keep the same final purpose; serve values and human needs the policymakers defined prior.
Thus development for Africa is an exercise that leads to define values we want to change in everyday lifestyle and the fulfillment of people needs in two dimensions. The first dimension is related to Africa’s history and the second one concerns the projection of the continent in a dynamic sustainable development.

(Re) visiting Africa’s history to restore truth, heal minds, solve Africans conflicts (and its aftermaths) and extract some values for development.

Africa’s history is very important to be (re)visited for many reasons. We need to restore the truth on the continent and people, first. Truth on what Africa was and was not. Truth on what Africa did and did not.
Secondly, (re)visiting Africa’s history to heal minds from injuries caused by lies, wars, inferiority or superiority complex, role of African people in the global knowledge advancement, and also reinstate dignity of people who was undermined by any sort of human bad facts. For example, slavery caused by Africans to other Africans, and also caused by people from other continent etc.
Make people understand the precious link of humanity we all share from any continent and skin and that we should keep far from evil. This is the first purpose of history. Thus, conflicts raised up from bad relationship neighborhood, new boundaries coming from colonialism etc, could step down in a wise way because “we are all God’s children and he gave us one world in which we are interdependent” as Dr Kaberuka said.
After truth reinstatement, and mind recovery, the second purpose of history is to help highlight values which could allow a sustainable development from wealthy places Africa has earlier known. Not only values that stimulate economy but also culture, art, literature, religion and science.
Are any values useful for a sustainable development? Especially for Africa? No obviously. Values that should drive development are those who strictly promote human life and its environment. That’s why; we ought to explore all the values from any people that emphasized human life promotion and nature in order to reach the goal. The reason is simple. Development is for human. No human, no development. No environment where people can decently live, no human.
The first dimension of Africa’s development process prepares people, mind speaking, to face challenges. Before rising buildings Africa should raise minds. If not, little mind is able to destroy most high building, not raised mind. An integrated education policy is one of the principal key. Africans should also be taught who they were, who they are, who they will be and also values that lead development.
History for Africa development needs human and social science (history, sociology, anthropology, ethnology, linguistic etc.) with an effective use of capital in researches and school programs.

Second dimension, frame an African dynamic and sustainable development model

This part of the process will appear easy, if leaders, policymakers and next generations focus on the substratum of any sustainable development. Values that promote human life and its environment first and human need fulfillments second.
In the second dimension, the main issue is the understanding of global context running. Africa ought to draw up a new architecture of development face to global scarcity of natural resources, emerging economies, and globalization.
 Even if Africa describes its values for development, money will be necessary to turn values into reality. Before looking for money abroad, the limited savings of Africa should first hail leaders and people of finance to an authentic re-engineering of finance. Especially financial inclusion that will allow building a domestic capital market. No doubt. It is possible if many barriers are broken for a real inclusion of low income and also dedicate the engineering to a human-centered one.
In the new architecture of development, culture, art, and mind work should be promote to create more value, more capital for the continent.

Africa’s problematic development requires, absolutely, Africans involvement. They have to be at the first level of the matter, by thinking, working hard, struggling to achieve.